Retrouver du sens et de l’humain après la crise du Covid. C’est ce que cherchent à faire les étudiants de l’ISEG Nantes à travers plusieurs actions humaines, solidaires, bénévoles… Zoom sur les actions et aventures des ISEGiens nantais ! Léna Medrykowski, étudiante en 2e année fait partie de l’association « Place aux jeunes ». Cette association organise des performances d’éloquences pour les jeunes de certains milieux défavorisés ; mais aussi les jeunes qui le souhaitent. Léna en fait partie depuis 2 ans. Elle a également réalisé une performance d’éloquence. Retour sur cette expérience.
Peux-tu présenter ton association ?
Je suis dans l’association « Place aux jeunes ». Cette association permet aux jeunes de 15 à 25 ans d’apprendre à s’exprimer en public. Elle est, à la base, dédiée aux personnes de certains quartiers de Nantes ; et principalement du quartier Malakoff. Elle permet aux personnes parfois défavorisées d’apprendre à communiquer, à s’exprimer, à parler en public… Mais elle s’ouvre aussi aux autres jeunes qui peuvent être intéressés. Nous pouvons venir d’un peu partout. C’est pourquoi j’en fais partie !
Nous sommes une vingtaine de jeunes et 10 viennent notamment de Malakoff. L’association est en partenariat avec « Brio », une association qui aide également les jeunes défavorisés.
Comment as-tu trouvé cette association ?
C’est une amie qui avait participé à une performance d’éloquence avec cette association, qui m’en a parlé. Elle m’avait fortement conseillé de m’inscrire. J’étais un peu hésitante car je suis de nature timide, je ne suis pas à l’aise en public ; et je me disais que je n’allais pas réussir. J’ai donc pris sur moi et j’ai tourné mes peurs en motivation. Mes proches m’ont également encouragé à le faire. Je me suis donc inscrite avec une autre amie. Le fait de commencer ensemble, c’était une motivation supplémentaire !
Comment s’organise la préparation à une performance d’éloquence ?
Nous avons d’abord différents cours. Notamment avec un slameur qui va nous apprendre à bien respirer, à utiliser les bons termes. Nous avons également cours avec deux juristes, pour nous apprendre la rhétorique et bien écrire notre texte. Nous avons aussi des exercices avec le vice-président de l’association. Avec lui, nous effectuons des exercices d’articulation, d’aisance ou de confiance en soi. Tout est lié, plus nous sommes à l’aise, plus nous avons confiance en nous, c’est un cercle vertueux !
Comment s’est déroulée ta performance d’éloquence ?
Il faut savoir déjà que la performance d’éloquence n’est pas un concours. Il n’y a donc pas de gagnants. Le jour-J, nous n’avons pas de thème. C’est donc à nous d’écrire le texte sur le thème de notre choix, en amont. On nous conseille de prendre un sujet qui nous inspire pour que ce soit plus facile pour nous. De mon côté, j’ai opté pour la place de la jeunesse dans la société. En parallèle, nous avons soit un parrain, soit une marraine qui va nous accompagner durant l’écriture de notre texte. J’avais donc une marraine. Elle m’a donné des pistes pour écrire mon texte avec des vidéos à regarder ou des articles à lire. Son aide m’a permis d’écrire un texte qui me correspond et qui va plaire aussi aux autres.
Et au moment de lire, pas trop stressant ?
Malheureusement pour moi, la première fois où j’ai fait une performance d’éloquence, c’était à distance, en raison du covid. Mais la performance était retransmise sur le Facebook et le YouTube de l’association.
Lors de la dernière édition, début octobre, il y avait une centaine de personnes dans la salle. Je faisais partie du jury et du coup je suis montée sur scène pour me présenter, dire qui j’étais, quel était mon parcours et remettre les prix.
Quoiqu’il arrive, je suis à l’aise dans cette association donc je n’avais vraiment pas peur de monter sur scène et de prendre la parole !
Merci et bravo à Léna Médrykowski, notre étudiante de 2e année.